Le grand voyage de Gri-Gri (7)
Par Loran Sova, lundi 8 octobre 2007 à 23:10 :: GriGri :: #14 :: rss
- « Salut la compagnie, je m'appelle Bellos c'est moi qui suis chargé de conduire Gri-Gri à mon maître, celui que tout le monde appelle le vieux sage. » Puis il ajouta, en s'adressant directement à Gri-Gri : « Mon maître t'attend avec impatience. Il m'a juste dit de te prévenir de ne pas avoir peur de ce que tu peux voir au village. Cela peut être surprenant pour une petite grenouille, mais il n'y a en réalité rien d'effrayant. »
Serdor prit alors la parole : « Gri-Gri, je vais maintenant partir dans mes montagnes, je serais là si tu en as besoin. Tous les animaux comptent sur toi petite grenouille ! Alors je te souhaite bon courage, et à bientôt. » Puis il s'envola rapidement. La pluie tombait vraiment très fort alors Gri-Gri sauta sur le dos de Bellos et lui chuchota à l'oreille :
- « Je ne suis peut être qu'une petite grenouille, mais je ne me laisse pas avoir par la peur. Alors allons vite voir ton maître car il commence vraiment à m'intriguer ! »
- « D'accord » répondit Bellos, qui partit tout de suite en direction de l'entrée du village.
Plus ils avançaient, plus le sol était remplacé par des pierres, puis par des dalles, pour arriver enfin sur une route cimentée. Gri-Gri ne voyait plus la terre mais un gros bitume gris qui se fissurait par endroits. Il y avait de plus en plus de maisons. Les premières étaient de jolies petites cases en terre cuite mais qui se transformaient au fil de la marche en cases en en tôles ondulées. Gri-Gri observait tout cela, et trouvait toute cette civilisation bien étrange. Elle pénétrait peu à peu dans un monde qu'elle ne connaissait pas, celui des animaux à deux pattes...les humains.
Ils entrèrent dans ce grand village sous une pluie diluvienne. Gri-Gri comprit alors ce que Bellos lui avait dit sur le village. En effet cela était vraiment surprenant, car une agitation folle y régnait, une agitation qui lui semblait totalement démesurée et désordonnée. Tout le monde courait, s'agitait dans tous les sens : une vie de fourmilière mais pour humains. Gri-Gri regardait tout cela et se demandait vraiment ce qui pouvait les motiver pour s'agiter ainsi ! Il y avait aussi d'étranges cages en métal qui roulaient partout, des grosses, des petites, de toutes les couleurs, avec des humains à l'intérieur qui avaient l'air très énervés. Gri-Gri se demandait ce qui pouvait les motiver pour qu'ils courent tous ainsi, mais elle allait certainement avoir la réponse tout à l'heure avec le vieux sage. Bellos lui aussi courait, en évitant tous les obstacles qui pouvaient survenir sur son passage. Il connaissait visiblement le chemin par coeur et rien ne semblait pouvoir l'arrêter.
Gri-Gri et Bellos étaient pris eux aussi par l'ambiance qui régnait autour d'eux, et la petite grenouille songea alors que ce gros village portait vraiment bien son nom. Puis la pluie se fit moins dense et un immense arc-en-ciel surgit. Bellos ralentit alors sa course et ils arrivèrent au pied d'un immense arbre qui devait avoir des centaines d'années. Bellos s'arrêta à son pied et ne bougea plus. Gri-Gri pensa qu'il avait peut être une envie pressante, car c'est ce que font en général les chiens aux pieds des arbres, mais non, Bellos ne bougeait plus et ne parlait pas. Il semblait attendre quelque chose. Au bout de quelques minutes Gri-Gri vit descendre de l'arbre une petite nacelle. Bellos s'y précipita, Gri-Gri à sa suite, et ils montèrent ainsi tous les deux jusqu'au sommet.
(à suivre...)
- « Je ne suis peut être qu'une petite grenouille, mais je ne me laisse pas avoir par la peur. Alors allons vite voir ton maître car il commence vraiment à m'intriguer ! »
- « D'accord » répondit Bellos, qui partit tout de suite en direction de l'entrée du village.
Plus ils avançaient, plus le sol était remplacé par des pierres, puis par des dalles, pour arriver enfin sur une route cimentée. Gri-Gri ne voyait plus la terre mais un gros bitume gris qui se fissurait par endroits. Il y avait de plus en plus de maisons. Les premières étaient de jolies petites cases en terre cuite mais qui se transformaient au fil de la marche en cases en en tôles ondulées. Gri-Gri observait tout cela, et trouvait toute cette civilisation bien étrange. Elle pénétrait peu à peu dans un monde qu'elle ne connaissait pas, celui des animaux à deux pattes...les humains.
Ils entrèrent dans ce grand village sous une pluie diluvienne. Gri-Gri comprit alors ce que Bellos lui avait dit sur le village. En effet cela était vraiment surprenant, car une agitation folle y régnait, une agitation qui lui semblait totalement démesurée et désordonnée. Tout le monde courait, s'agitait dans tous les sens : une vie de fourmilière mais pour humains. Gri-Gri regardait tout cela et se demandait vraiment ce qui pouvait les motiver pour s'agiter ainsi ! Il y avait aussi d'étranges cages en métal qui roulaient partout, des grosses, des petites, de toutes les couleurs, avec des humains à l'intérieur qui avaient l'air très énervés. Gri-Gri se demandait ce qui pouvait les motiver pour qu'ils courent tous ainsi, mais elle allait certainement avoir la réponse tout à l'heure avec le vieux sage. Bellos lui aussi courait, en évitant tous les obstacles qui pouvaient survenir sur son passage. Il connaissait visiblement le chemin par coeur et rien ne semblait pouvoir l'arrêter.
Gri-Gri et Bellos étaient pris eux aussi par l'ambiance qui régnait autour d'eux, et la petite grenouille songea alors que ce gros village portait vraiment bien son nom. Puis la pluie se fit moins dense et un immense arc-en-ciel surgit. Bellos ralentit alors sa course et ils arrivèrent au pied d'un immense arbre qui devait avoir des centaines d'années. Bellos s'arrêta à son pied et ne bougea plus. Gri-Gri pensa qu'il avait peut être une envie pressante, car c'est ce que font en général les chiens aux pieds des arbres, mais non, Bellos ne bougeait plus et ne parlait pas. Il semblait attendre quelque chose. Au bout de quelques minutes Gri-Gri vit descendre de l'arbre une petite nacelle. Bellos s'y précipita, Gri-Gri à sa suite, et ils montèrent ainsi tous les deux jusqu'au sommet.
(à suivre...)
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